Associé au voyage de luxe, aux aventures, intrigues et découvertes exotiques, le mythe de l’Orient-Express persiste, entretenu notamment par la littérature et le cinéma.
L’exposition se penche sur la société qui a engendré ce train de légende, les intérêts qui y sont liés, les paysages qu’il a traversés, les fantasmes qu’il a éveillés, mais aussi sur les coulisses de cet outil du voyage et du tourisme de luxe. Fait exceptionnel, deux voitures originales seront amenées à Bruxelles et accessibles au public, qui pourra faire l’expérience physique de ce train hors normes.
L’Orient-Express représente l’accomplissement d’un rêve, celui de rallier Occident et Orient. Pour beaucoup, il incarne aussi un temps révolu, celui où voyager était un art. Un art qui revient pourtant sur le devant de la scène, les compagnies ferroviaires réintroduisant progressivement des lignes de trains de nuit afin de répondre aux enjeux actuels primordiaux de la mobilité et de la durabilité.
L’Orient-Express est le pur produit d’une époque — le tournant du 19e au 20e siècle — et n’a pu naître, se développer et être un succès que dans des conditions économiques, techniques, industrielles, politiques et culturelles tout à fait particulières. Englobée dans une structure tentaculaire, celle de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits (CIWL), fondée en 1872 par le Belge Georges Nagelmackers, la ligne de l’Orient-Express fut assez éphémère dans sa configuration originelle.
Pour EUROPALIA TRAINS & TRACKS, Train World présente l’Orient-Express non seulement comme un train producteur de rêve, mais aussi comme la résultante exceptionnelle des besoins et des moyens de la société industrielle d’alors. Photographies, affiches d’époque, peintures, documents d’archives, plans, pièces de mobiliers mais aussi des références à la littérature et au cinéma permettront au public de se familiariser avec le mythe qui entoure ce train unique.